Les historiens de Bretagne évoquent le mot latin « Saltera », qui désignerait une "éminence entourée de sources". Vraie ou fausse, cette hypothèse témoigne néanmoins de la situation privilégiée de Sautron, dont les limites sont tracées par 2 cours d'eau, au nord et au sud : Le Cens et la Chézine. Et on ne peut pas citer le Cens sans évoquer l'étang de la Brétonnière, autour duquel pêcheurs et promeneurs peuvent également se retrouver.
Presque 4 000 litres par jour et par personne ! Où se cache l'eau "invisible" que nous consommons ? Comprendre l'essentiel avec une vidéo de France 2 relayée par France Info [2'26]
Mais des start'up travaillent sur ces problématiques pour trouver des solutions d'optimisation (voir les perspectives, page suivante)
"L'agence de l'eau" (établissement public du ministère de la transition écologique), a divisé le territoire national en 6 "agences de l'eau". Sautron dépend de "l'agence de l'eau Loire-Bretagne", qui met en ligne l'ensemble des initiatives visant à préserver au mieux les ressources liées à la gestion des rivières, plans d'eau, nappes souterraines et littoral...
Sècheresse : Le Ministère de la transition écologique dédiée une page de son site à ce thème, ainsi que son "Plan d’action pour une gestion résiliente et concertée de l’eau"
Le Comité Français de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) propose un recueil de solutions fondées sur la nature pour les risques liés à l’eau en France, sur la base d'exemples identifiés sur le territoire national. Lien pour télécharger le fichier pdf de 35 pages
Au plan mondial, le réchauffement climatique impacte le niveau des mers. Comprendre l'essentiel avec une vidéo de Joyez-SVT [7'18]
Cycle de l'eau douce : une nouvelle limite planétaire vient d'être franchie : le cycle de l'eau douce est la sixième limite planétaire à être franchie selon une actualisation publiée mercredi 13 septembre 2023. Deux autres sont en sursis, l'acidification des océans et la présence des aérosols dans l'atmosphère. Si cela n'est pas irréversible, il y a urgence à inverser la tendance.
Le 22 mars, c’est la journée mondiale de l’eau ! Adoptée le 22 décembre 1992 par l’Assemblée générale des Nations Unies, cette résolution invitait les États à réaliser des actions de sensibilisation du public par des publications, des diffusions de documentaires, l’organisation de conférences, de tables rondes, de séminaires et d’expositions liés à la conservation et au développement des ressources en eau.
Les substances per-ou polyfluoroalkyles (PFAS) sont une large famille de plusieurs milliers de composés chimiques, ou des atomes de carbone sont remplacés par des atomes de fluor. Elles présentent de nombreuses propriétés (antiadhésives, imperméabilisantes, résistantes aux fortes chaleurs) qui ont encouragé leur fabrication puis leur utilisation dans de multiples secteurs industriels depuis les années 1950. (source Wikipédia)
Les PFAS sont des molécules très persistantes, largement répandues dans l’environnement, bioaccumulables. Elles sont aussi appelées « polluants éternels », à cause de leur persistance durant des centaines d’années dans l’environnement (eau, air, sols et sédiments). Elles peuvent présenter des effets néfastes sur la santé (notamment perturbation endocrinienne, cancérogénicité, etc.). (lien vers la source)
La présence de PFAS a été formellement identifiée dans des captages d’eau utilisés pour la production d’Eaux Destinées à la Consommation Humaine (EDCH), avec de nombreuses sources : des rejets industriels jusqu'aux contaminations par des mousses anti-feux. (lien vers le site gouvernemental)
A partir de janvier 2026, la recherche de 20 composés perfluorés (PFAS) devient obligatoire, lors du contrôle sanitaire opéré par les Agences Régionales de Santé (ARS). Ce contrôle concerne l’EDCH (au robinet) et les ressources en eau prélevant dans des nappes d’eau souterraine ou des ressources superficielles (fleuve, rivière, lac, barrage) et qui sont utilisées pour la production d’EDCH. Ces nouvelles limites de qualité réglementaires européennes ont été anticipées par la France et sont entrées en application depuis janvier 2023.
Exemple d'une alerte sanitaire : Depuis le 5 mai 2025, dans onze communes du Haut-Rhin, les personnes sensibles ne doivent plus boire l'eau du robinet pour limiter leur exposition aux PFAS. Des actions sont lancées pour rétablir la conformité. La contamination de l'eau serait liée à l'usage passé de mousses anti-incendie contenant des PFAS sur la plateforme aéroportuaire de Bâle-Mulhouse. (lien vers la source)
La carte de la pollution éternelle en Europe : mise à jour en février 2024, celle-ci montre les sites de contamination aux PFAS détectés et présumés en Europe. Il suffit d'activer le zoom et survoler un point pour afficher plus d'informations. (lien vers l'article du journal Le Monde)
Le 27 février 2025, la loi PFAS a été promulguée. Ce texte interdit la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché des produits contenant des PFAS : cosmétiques, farts de ski, textiles d’habillement, chaussures et imperméabilisants dès 2026, puis l’ensemble des textiles à partir de 2030. À l’exception, toutefois, de certains vêtements de protection comme ceux des pompiers, pour lesquels il n’existe pas de solution de remplacement. Mais dans cette liste, sous la pression des industriels et en particulier le groupe SEB, producteur des poêles Tefal avec un revêtement « téflon », certaines interdictions ont été retirées. (lien vers l'article)
Des recherches scientifiques sont en cours pour trouver des solutions. A ce jour, on ne sait pas comment détecter les PFAS dans l'environnement, savoir les identifier ni les retirer de ces environnements. Mais une découverte récente (publication du 26 mars 2025) relance l'espoir d'une solution possible. La directrice du laboratoire de chimie de l'Université d'Oxford, Veronique Gouverneur, a découvert une méthode (en laboratoire) pour éliminer les PFAS, mais aussi transformer ces déchets en matière première, en composés fluorés, indispensables pour les siècles a venir. De l'économie circulaire, qui , si le procédé peut être industrialisé, pourrait permettre de baisser les couts de destruction des PFAS. (lien vers la vidéo Youtube).
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